La galère de l’escalier : 1ère partie

La galère de l’escalier : 1ère partie

En soit, notre escalier remplit son rôle à savoir, nous fournir un accès à l’étage. Nous l’aurions souhaité en béton mais ce n’est pas possible chez Phénix. Nous l’aurions souhaité dans une essence de bois particulière mais ce n’est pas possible chez Phénix. Nous l’aurions voulu éventuellement plus contemporain mais là encore, pas possible chez Phénix. En gros, c’était celui de base et point barre. Nous avons donc un escalier ¼ tournant en sapin. Rien de bien folichon. Il est brut, c’est à dire non traité. Avant notre emménagement, nous avions acheté un produit pour le teindre et un autre pour le vitrifier (on a pris la marque qui est parait-il la seule à faire en sorte qu’il soit moins glissant, toujours une sécurité de plus avec les enfants, même si ce n’est sûrement que « commercial »).

Nous avons emménagé et fait les nombreux travaux que vous savez. Nous avons donc décidé en ces vacances de Pâques de nous occuper de cet escalier.

Phase 1 : le ponçage. Et oui, avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faut poncer, avec du papier grain fin. On attaque donc et là, c’est le début de la galère. Pour poncer le tout (marches, contremarches, rambarde et dessous de l’escalier), il nous faudra 4h à 2 (on fait les choses bien ou pas).

Phase 2 : la teinture. Nous avions choisi la couleur wengué qui contrairement aux meubles que l’on voit en magasin, ne donne pas un rendu noir mais plutôt chêne très très foncé. Pour appliquer ce produit (dont il faut passer 2 couches), il faut appliquer au pinceau puis essuyer l’excédent avec des mèches de coton. Dit comme ça, ça a l’air simple. Sauf que voilà, le produit sèche très vite et il faut très rapidement essuyer le surplus. Nous nous sommes donc répartis les tâches : je mets la teinture et mon mari s’occupe d’enlever ce qu’il y a en trop.
Autant le dire tout de suite, c’est long, très long à faire (toujours pareil, si on s’applique !) car il a fallut être minutieux par endroits et même bien organisés, ce sont 3 heures qu’il nous a fallut pour faire uniquement la descente d’escalier (si si, je vous assure !). Le produit sèche assez rapidement. Après un rapide dîner, nous enchaînons sur le dessous d’escalier (on est des grands fous et le temps nous était compté, il fallait avancer le plus possible car nous n’avions que 3 jours pour ce poste) : et hop, 3 nouvelles heures de passées et de belles courbatures et mal de dos/cou (et oui, c’est pénible de lever la tête pour faire le dessous et sur la fin, d’être allongé à même le sol pour faire les dernières marches !).
On décide de ne pas nous arrêter en si bon chemin et on enchaîne avec la rambarde et là, les ennuis commencent. On passe le produit et on voit tout de suite qu’il y a un problème. A de nombreux endroits, la teinture ne prend pas, mais alors pas du tout. Nous pensons à un mauvais ponçage et repartons pour 1h (les bras ont ramassés !) sur les zones où ça ne tenait pas. Sauf que voilà, ça ne veut toujours pas prendre. Il est 2h du matin, on décide de s’arrêter là et d’aller demain chez Leroy pour avoir des conseils.

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