La course aux offres de prêt : les difficultés…

La course aux offres de prêt : les difficultés…

Pour notre 1er achat (l’appartement dans lequel nous vivons actuellement), je m’étais débrouillée toute seule, j’avais comparé toutes les banques et fait mon choix en tout état de cause. La situation était assez simple (primo accédant, pas de grosses charges, apport personnel pour les frais de notaires et finalement, la meilleure proposition était celle de notre banque).

En revanche, pour notre projet du jour, tout n’a pas été si simple. Pourquoi ? Et bien parce que la nature du compromis (bien entendu légal et fait chez le notaire) que nous avons signé a « bloqué » certaines banques. En effet, l’acquéreur de notre appartement est le même que celui qui possède notre futur terrain. Le compromis n’est donc pas un achat (on achète le terrain) / vente (on vend notre appartement) mais un échange avec remise d’une soulte (le montant estimé de notre appartement étant supérieur au prix du terrain, l’autre partie nous versera de l’argent). Jusque là, vous suivez ? Sinon, pas de chance, vous êtes obligés de relire la phrase !
Avant la signature du compromis (en avril et mai), j’avais fait le tour des banques et remplit le petit tableau. La plus intéressante était encore une fois la notre. En plus, en restant dans ma banque, j’économisais les pénalités de remboursement anticipé (en effet, quand on a acheté notre appart, on avait négocié de n’avoir des frais que durant les 7ères années qui suivent l’achat, ensuite, elles disparaissaient. Or, dans notre cas, nous nous en séparons au bout de seulement 4 ans).

Je suis donc allée voir ma banque le jeudi 28 juin avec mon compromis (que l’on avait signé le lundi 18 juin). Le spécialiste en immobilier m’a dit qu’il n’y aurait pas de souci pour le financement, qu’il faudrait juste monter le dossier d’une certaine façon. Je pars donc en vacances l’esprit libre après lui avoir fournit tous les documents nécessaires au montage de notre dossier (les fiches de paye, avis d’impôts, compromis, CCMI, …). Cinq semaines après cette rencontre, il m’appelle et m’annonce que finalement, non, il ne pourra pas me faire de prêt car cela obligerait la banque à se racheter son propre crédit et qu’elle ne le fera pas (le montage qu’il pensait faire au départ n’étant pas non plus possible pour des raisons de garantie). Bref, quand je vois tout ce temps perdu, ça m’énerve. Il m’apprend cela le 1er Août, sur le compromis, nous devions fournir une offre de prêt pour le 24 Août au plus tard. Autant le dire tout de suite, après la phase d’énervement vient celle de la panique : comment faire en si peu de temps (sachant qu’en période de vacances, il y a moins de personnel pour s’occuper des dossiers donc, que tout prend plus de temps) ?

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