Isolation : le bouchage de trous

Isolation : le bouchage de trous

Après l’étape du graissage des fenêtres, nous continuons le lendemain à appliquer les conseils qui nous ont été donnés. Nous allons chez Leroy acheter une bombe de mousse expansive (ou mousse polyuréthane). Dans le rayon, pas beaucoup de choix : une de la marque Leroy, une Soudal et une Rubson. Aucun vendeur n’étant disponible, nous lisons les étiquettes et finalement, décidons de prendre la mousse de la marque Soudal en version multiposition (on peut l’utiliser dans tous les sens, aussi bien tête en haut qu’en bas) qui semble être la catégorie intermédiaire.
Cette mousse permettrait une bonne isolation phonique et thermique. Elastique, elle s’adapterait continuellement au support et ce malgré des variations de température. Après la théorie, place à la pratique !

Arrivés à la maison, nous suivons scrupuleusement la notice à savoir :

  • aérer,
  • s’équiper de gants et lunettes,
  • légèrement humidifier l’intérieur du trou à boucher,
  • secouer le flacon (une bonne vingtaine de fois),
  • mettre en place le tuyau,
  • remplir le trou à 75% (pour que la mousse puisse avoir la place de gonfler).

La seule chose que j’ai trouvé un peu « compliqué » (et encore, le mot est peut-être un peu fort), c’est d’évaluer les fameux 75%. En effet, j’ai eu du mal à savoir quand exactement arrêter de mettre du produit. Mais bon, je me suis dit que même si ça « débordait », ce n’était pas bien grave car de toute façon, ces trous se trouvent à des endroits non « visibles » au quotidien).

Niveau texture, au départ, la mousse est liquide et collante puis, elle se met à ressembler à de la chantilly et enfin, avec les minutes qui défilent, elle gonfle (un peu comme un gâteau au four !). Sur l’étiquette, il est noté que le produit ne colle plus en surface au bout de 15 minutes mais passé ce laps de temps, on dirait encore du chamallow (la surface accroche encore légèrement).

Comme nous avons plusieurs endroits à reboucher, nous continuons. Sauf que voilà, dès que l’on arrête de se servir du produit (même quelques secondes !), la mousse contenue dans le tuyau y reste et empêche qu’on s’en resserve de suite. Comme indiqué sur la notice, nous nettoyons l’embout à l’aide d’acétone avant de nous en resservir (on pensait qu’en allant vite et passant d’un trou à l’autre nous pourrions enchaîner les rebouchages mais non !).

Nos 2 trous et notre interstice comblés, nous patientons et au bout de 4 heures, nous découpons au cutter (mais je pense que même un couteau de cuisine aurait fait l’affaire !) la partie en excédent. Au toucher, c’est sec mais ça n’est pas dur.
Le lendemain, la surface a de nouveau durcit. Le résultat nous convient très bien. En revanche, je ne sais pas si c’est une texture qui se ponce (par exemple, si on voulait repeindre), je pense qu’il faudrait d’abord mettre une sorte d’enduit dessus pour ensuite pouvoir faire une finition.

En tout cas, nos 3 arrivées d’air sont bouchées (et autrement que par du papier et sopalin !).

Prochaine étape : mettre du mastic dans certaines prises et autour des portes-fenêtres…


1 Comment on “Isolation : le bouchage de trous

Laisser un commentaire